Page 61 : L'escale, hop ! mit l'âne aise...

Mon singe m'ayant proposé de bloquer à Milan pour le week end, je joint l'utile à l'agréable en allant visiter le centre-ville... Un coup de tram' (1€ le ticket, on est loin des 1,60 € appliqué sur le réseau lyonnais, fermons la ) m'amène directement à la place centrale où se dresse la cathédrale d'une blancheur spectrale, le Duomo. Emergeant des immeubles bourgeois, les saints décollent vers le ciel bleu comme 26°, oubliée la séquence hivernale de Pâques !

Ce qui s'envole aussi, ce sont les prix pratiqués dans les boutiques alentours, totalement "bling-bling" y compris un outrageux 10€ pour 33cl de bière pression... 40 ans après mai 68, il y a toujours besoin d'un pavé à balancer là dedans !

Bon, de l'autre côté de la Galleria Victore Emmanuele, la statue de Leonardo da Vinci fait face à la Scala, le célèbre opéra milanais... Sûr que si Léonard avait connu la Castafiore, la face de la Joconde en eut été changée !

Mes pas m'amènent ensuite vers l'austère château des Sforzas, une forteresse du XVème siècle qui contraste grandement avec les façades clinquantes des banques du XIXème... L'esprit vagabonde naturellement vers de sordides complots pour une lutte de pouvoir, s'inspirant de Machiavel... Quelque chose d'inimaginable aujourd'hui, bien sûr !

C'est avec des ampoules à chaque pied que je regagne ma chambre d'hôtel, disposant de tout le confort moderne, frigo, machine à café, fax et toilettes sur le palier (côté droit) pour un repos bien mérité avant la reprise matinale d'un dur labeur...