Première Route 1985 : Venise
Je profite des vacances de Pascal pour faire une escapade dans l'archipel citadin de la cité des doges... C'est en train que je traverse l'Italie, via Torino (Turin), Milano (Milan) et plusieurs fois Binario... Ce n'est qu'après mon retour qu'on m'apprendra que « binario » signifie « quai » !
Le train traverse la lagune pour terminer sa course au bord du Grand Canal, l'artère principale de la ville, c'est pratique comme repère !
Parce que Venise, c'est un labyrinthe piétonnier, avec ses incontournables comme le Pont du Rialto, la Place Saint-Marc, où se concentrent les touristes de tous les pays, mais la ville dévoile son vrai caractère au détour des ruelles encadrées entre de longs murs de brique, des placettes où trônent des églises blanches, de ses ponts-escaliers sur lesquels s'arc-boutent les livreurs avec leurs diables, de l'eau parfois glauque de ses innombrables canaux...
J'avais réussi à trouver un hôtel pas trop cher, mais l'entrée était dissimulée dans un « sotoportego », un « porche » et le premier soir, j'ai mis plus d'une heure à la retrouver, alors que j'étais bien fatigué de ma journée de crapahutage, la porte noire disparaissait totalement dans l'obscurité de la nuit...
J'ai dû passer plusieurs fois devant, alors que les rares passants nocturnes m'indiquaient à chaque fois la même direction, c'était juste pas possible ! Dès le lendemain, j'ai fait comme bon nombre de routards et de vagabonds, je suis allé coucher sur les bancs de la gare, au moins c'était facile à rejoindre et la police nous laissait y dormir jusqu'au lever du soleil...
Comme ça, j'ai pu visiter tous les endroits les plus touristiques avant l'arrivée massive des visiteurs d'un jour, profiter des ambiances délicates de la brume du petit matin qui étire ses écharpes duveteuses le long des voies d'eau, et déguster mon café du matin en paix... A ce propos, en Italie on boit du bon café, sans nul doute, mais c'est l'eau qui doit être rare et hors de prix, tellement il y en a peu dans la tasse ! Déjà qu'une tasse d'expresso, ce n'est pas bien grand, c'est à peine si elle est remplie à moitié !

En une semaine, on peut trouver le temps de sortir de la ville et se balader dans les iles avoisinantes, l'île-cimetière de San Michele, l'île des souffleurs de verre de Murano, l'île des dentellières de Burano, avec son clocher qui penche par dessus les maisons colorées... Je laisse les gondoles aller à Venise, entre les marques du chenal, leur coque asymétrique permettant au gondolier de chanter et surtout de ne ramer que d'un seul côté pour avancer droit...

Pour finir, l' «arrivée d'air scie' », le « père y colle au zoo ce porc Jerzy'' », ceux qui connaissent les dingo-dossiers écrits par Goscinny et dessinés par Gotlib apprécieront, les autres, comment, vous ne les avez pas encore lus ? Ne passez pas à côté du bonheur ! (Donc, 'au revoir et ''il est dangereux de se pencher au dehors, je traduis pour ceux qui n'ont pas la botte secrète italienne...)
3 commentaires:
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