13 novembre 2006

Page 26 : un week-end chargé...


Ben le voilà ce coup de froid : en une semaine, le thermomètre a juste perdu un "2"... De 28°, on est passé à 8° au plus chaud de la journée... Et à moins 4° sous la froide lumière de la pleine lune ! Pour ceusses qui revenaient d'Espagne en moto, c'était un vrai bonheur : les bécanes carburaient bien ! (gag !)

Alors, en guise d'apéro, le vendredi soir, on est allé déguster quelques moule-frites au "palais de la bière", le bien nommé (n° tél : 04 78 27 94 00). Déjà, de pouvoir stationner à moins de 300 m de cette vénérable institution située au 1, rue terme à Lyon, adossée aux flancs de la colline de la Croix-Rousse, cette soirée commençait bien, mais en plus avec les cervoises ad hoc, parfaitement conseillé par Christian, le patron, et son staff, ça a été gasoil ! Pour finir, je me suis permis un excellent single malt whisky écossais au goût iodé (Ardberg) et un cigare cubain (Cohiba), que du bonheur !


Mais le plat de résistance de cette fin de semaine, qui déplaça les foules depuis de lointaines contrées (Isère, Haute-Saône, Haute-Marne, Charente), c'était bien mon fameux chili con carne, dont c'était la sixième édition, puisqu'on est en 2006 !

Les haricots rouges ayant trempés toute la nuit, il ne me restait qu'à mobiliser toutes les gamelles familiales pour les faire cuire, ainsi que la garniture : viande de bœuf charolais, oignons, poivrons rouges, verts, jaunes, sauce tomate et piments de Tataouine !

Juste six heures de préparation et le tout n'avait qu'à mijoter jusqu'au moment de servir, le soir et la bise de novembre revenus ! C'est donc dans un sous-sol chauffé (si, si !), sous un parasol pour l'ambiance estivale, que se sont attablés la vingtaine de convives, d'abord pour l'apéro et, honneur à Dédé et Geneviève, la paire de charentais, qu'est-ce que c'est bon, le mélange
cognac-schweppsssss ! (et l'eau de Luchon aussi !)


Sur la route du rhum, je pense en toute modestie que certains se souviendront également de mon "ponche", une belle évocation de quelques voyages passés, puisque j'ai réussi à reconstituer un morceau des berges de l'Amazone dans un bocal, avec sa flore et sa faune...

Allez, le chili ! Deux gamelles, une pour les filles, avec des haricots roses, un peu moins épicée et une normale que n'aurait pas renié un peon quand le Texas était encore mexicain...

Et puisqu'on parle mondialisation, j'avais trouvé dans une moyenne surface d'origine allemande un vin rouge d'Afrique du Sud, un pinotage 2005 de Paarl (non loin du Cap) avec 14,5° au compteur... Corsé pour corsé, les piments tunisiens ne firent pleurer personne ! Par contre, les histoires qu'on se raconte au coin du feu, heu, je veux dire du chili, nous ont bien fait rire aux larmes, ho ! Ho ! Ho ! ...

Les contrôles des "bleus" appliqués à l'amicale du poireau casqué ou au moto-club des bouilleurs de cru sont dignes du "Joe Bar Team", foi de Gus ou de Denis !

Faut dire que certains boivent n'importe quoi, notamment en Espagne, où, plutôt que de déguster un Rioja ou un Valdepenas, mon gus jeta son dévolu sur un "Vin de taule" ou "vin noir", qu'il voulut à tout prix nous faire goûter... Mais le "vi negre" en question, eh ben c'est du vinaigre ! Je voudrais pas dire des salades, mais on s'en souviendra de celle-là !

Merci aux cuisinières qui se sont dévouées pour les gateaux, cela conclua agréablement ce repas d'enterrement (mort de rire !)...

Pour finir la fiesta, moi j'ai bien dormi, d'autres un peu moins bien, faut dire que Denis a scié du bois toute cette courte nuit, normal qu'on le surnomme dorénavant "Bucheron" ! Mais sa "trompette" a aussi bien ronflé au moment du départ, dimanche !

Coldfinger ayant apporté les pains au chocolat, on s'est donc tout naturellement retrouvés à table autour du café... puis de l'apéro... puis d'une nouvelle gamelle de chili !

Un grand merci à tous d'être venus, pour vous et les absents excusés on remettra ça l'an prochain...