25 décembre 2008

Page 81 : Point Afrique, point de désert...

Ah ben oui, j'apprends en cours de voyage que cette compagnie charter (Point Afrique) a modifié mon billet retour, non seulement la date mais également la destination finale... Bien sûr, aucune réponse à mes questions, que ce soit par mail ou dans leurs bureaux au Mali...

Bref, je dois abréger mon voyage, me privant ainsi de désert, ce qui est bien dommage quand on est à proximité du roi des déserts, le Sahara, et en particulier près d'une région avec un nom évocateur comme l'Adrar des Iforas, qui fleure bon les montagnes enrobées de dunes de sable...
Et puis j'atterris à Marseille, qui est une ville intéressante, certes, mais un tantinet plus éloignée de mon port d'attache... (350 kms, quand même !)

Bon, l'avion affrété débarque son plein de passagers à l'aéroport international de Gao (un hangar ouvert à tous vents jouxtant la tour de contrôle et une piste bitumée mais bosselée...), mais il repart immédiatement... quasiment vide !
Le personnel naviguant est aux petits oignons avec nous, même si Point Afrique n'a pas jugé utile de prévoir un repas en vol (alors qu'on a été convoqué à l'aéroport à 9h et qu'on arrivera en France à 18h30 !)... Enfin, j'apprends ainsi que la compagnie qui opère ce vol (Europe Airpost) achemine principalement le courrier, mais qu'elle n'a pas pu utiliser le nom mythique de l'Aéropostale, car c'est une marque commerciale jalousement détenue par Air France...

Parmi les treize passagers qui sont à bord de l'avion, aucun n'avait d'ailleurs intérêt à atterrir dans la capitale phocéenne (des allemands, des francs comtois, une espagnole...), mais la compagnie charter y a trouvé une opportunité de faire de grosses économies en affrétant ce vol...
Et quand je leur ai téléphoné pour savoir comment me faire rembourser mon billet de train (entre Marseille et Lyon), on m'a clairement fait comprendre que ce n'était pas envisagé...

Point Afrique, point à fric !
Avec ces péripéties, leur tarif et leur lignes aériennes, qui m'avaient attirés, deviennent du coup moins intéressants, d'autant qu'on m'a confirmé que ce genre de choses arrivaient fréquemment avec eux... Finalement, quand ils avaient leur bureau parisien rue de la Grande Truanderie (authentique !), ce n'était pas une erreur...

A l'heure actuelle, je ne suis toujours pas décidé si je vais ou non demander mon dû, engager des poursuites et gaspiller du temps et de l'énergie pour 55 euros (soit un surcoût du billet de 8%)...
Mais si j'en fais une question de principe, faut voir...
En tous cas, pour un prochain voyage vers l'Afrique de Couleur, me voici prévenu, j'y réfléchirais à deux fois, un Point c'est tout !

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