11 mai 2009

Page 86 : Le vent des globes

J'atteins la côte en Vendée, aux Sables d'Olonne, passant par le Museum du Coquillage (on n'y pense pas assez à ces petites choses !) avant d'arriver à St Gilles Croix de Vie, dont j'apprécie l'école de croisière (joli programme, non ?)... Au menu de "la Cantine", c'est moules marinières à la vendéenne (avec du lard)...

C'est à marée basse que je rejoins l'île de Noirmoutier, en roulant sur le fond de la mer par la chaussée submersible du Gois, c'est plus joli que par le pont...

Un grand pont, c'est celui qui enjambe la Loire à St Nazaire pour arriver en Bretagne où je me laisse envouter par la splendide lumière de la petite mer, le Golfe du Morbihan, j'en profite au passage pour prospecter les chantiers et marinas de Port Navalo et du Crouesty, parce que quand je serais grand, j'aurais un bateau...

Je m'arrête à Lorient pour visiter la Cité de la Mer, musée largement inspiré par Eric Tabarly (total respect)...

Tout ça me motive encore plus (si c'était nécessaire) à visiter cette province légendaire, éperon du continent eurasien dans l'océan des atlantes, mais je sais déjà qu'en à peine 5 jours je n'en pourrai apercevoir qu'une infime parcelle, aussi je ne fais que des sauts de calamar aux abords de la côte...

Ainsi, je file ensuite sur Douarnenez, qui prépare sa fête nautique de la semaine de l'ascension, pour l'instant ce sont des dragons qui régatent comme des « petits navires », mais c'est celui de mon pote Nico qui est le plus beau, là bas sur le lac du Der...


Je fais relàche à Brest juste pour la nuit, et le temps de déguster une marmite du pêcheur (bar, saumon, lieu) sur le port, puis je m'en vais humer l'air iodé du large à la fin de la terre, guidé par la silhouette élancée du phare de l'île Vierge qui s'illumine quand le soleil a raison des embruns...

Ici, la mer se veut terre au gré des marées, avec ses innombrables écueils et cailloux affleurants, et la terre se dilue dans la mer avec ses vagues de dunes et ses abers envasés... Et au milieu on trouve les traces millénaires de l'occupation humaine...

Je ne voulais que prendre un café chez les Champagne, amis de longue date de mes parents, je me retrouve au milieu d'un banquet familial, ils ont réunis tous leurs enfants et petit-enfants, à l'occasion du prochain départ de l'une de leur petite-fille, Rosenn, pour la Nouvelle-Zélande (ça va faire encore une bretonne à l'autre bout du monde, ils sont partout !).

Pourtant, si Maryvonne est armoricaine, Bernard, qui fait très patriarche avec son panache blanc, est vosgien d'origine... C'était un chouette rassemblement, encore merci !

Je continue mon parcours sur la côte des ajoncs, avec un véritable coup de coeur pour Port Blanc, et ce qui a de bien en Bretagne, c'est que le paysage change du tout au tout avec la respiration du flux de marée...

Un endroit que je me promet de revoir en arrivant par la mer, dans un avenir proche...

Je pensais pousser jusqu'à St Malo, mais le beau temps de ce long week-end a motivé les franciliens à quitter leur territoire pour se répandre tels les cancrelats sur un paquet de sucre... Je ne suis pas venu respirer l'air du large pour me retrouver pare-choc contre pare-choc !

Aussi, je décide d'acheter un superbe plateau de fruits de mer, et comme la Marée roule de nuit, je rentre dans la foulée à la maison, pour servir mes coquillages et crustacés encore tout frais sur la table dominicale, on se régale en famille !


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