07 mai 2009

Page 84 : L'Eugénie des Alpages

Il fait grand beau temps en ce premier weekend de mai et j'avais envie de voir la neige... Je prends donc la direction des Alpes savoyardes, et de Tignes en particulier, où je suis accueilli par José « Bob » que je connais depuis mon passage à Sydney en l'an 2000.

Direction resto le soir, à l'Eterlou, qui fait de très bonnes et revigorantes spécialités locales (tout pour le skieur satisfait !), on y mange une fondue... bourguignonne ! Ben quoi, et alors ?

Le patron renvoie l'ascenseur à José (qui lui envoie régulièrement les clients de l'hôtel) en nous offrant les repas, je suis bien tombé, non ? Et la séquence continue à l'hôtel « Le Refuge » où la patronne sort un magnum de Génépi sirupeux, fait maison, déjà bien entamé (on est à la fin de la saison, quand même !), la santé par les plantes à 2 heures du mat'......

C'est un vrai remède contre l'épidémie de connerie mexicaine qui envahit les médias, dont je me tamponne le coquillard, pendant ce temps là on évite surtout de parler des enjeux qui vont se dérouler début juin avec les élections européennes, on a vraiment une classe politique de nullards, mais revenons à nos moutons, ou plutôt à nos bouquetins...

Pendant la saison, à Tignes, la voiture doit obligatoirement stationner dans un parking payant (ou alors garée vraiment loin), par contre le bus est gratuit, il m'amène à la station de métro qui dessert le glacier de La Grande Motte (ooah, bon d'accord, un funiculaire !). De là, un téléphérique m'amène sur les flancs du pic du même nom, à 3456 m d'altitude, avec un superbe panorama sur les sommets enneigés des Alpes, y compris le toit de l'Europe, le Mont Blanc...

C'est l'endroit idéal pour arborer ma veste chinoise en feutre et fourrure de yack, bien douillette, et mon chapeau Karakalpak en laine de mouton associé aux lunettes de ski me donne un look d'enfer, bien en accord avec les participants de la « Black Shoes », une compétition ludique réservée à « ceux qui n'ont ni les cuisses ni le foie en velours »...

Je redescends à la terrasse juchée à 3032 m pour y déguster une tartiflette et quelques vins de Savoie pour finir avec une tarte aux myrtilles, l'altitude ça creuse, et ça chauffe aussi, on est plus près du soleil, je prends quelques couleurs en Tshirt...

Après ce bain de soleil, où m'a rejoint José, nous attrapons le dernier métro pour redescendre à la station, faire une sieste apéritive avant une raclette accompagnée de quelques bouteilles de Chignin qui trainaient par là, pour terminer comme il se doit ce weekend sportif de haut niveau...

Bon, dimanche c'est plus tranquille, je quitte la Tarentaise avant les bouchons, passe boire le café chez mon frangin en Chartreuse avant d'échouer à l'heure de l'eau anisée dans le Nord-Isère, dans le nouvel appart' de Sven et Katja... Ca rime avec pizzas !

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