24 juillet 2007

Page 53 : Les "Blaireau days"


Mais avant de terminer ce voyage au cours duquel j'aurais parcouru 9437 kms en 42 jours (dont environ 7800 en roulant à gauche, mais en moto on reste assis au milieu, ça va !), je m'arrête chez mes amis de Haute-Marne Sud (c'est un nouveau département, ça vient de sortir !) dont l'accueil chaleureux réchauffe énormément le climat, hum, continental, dirais-je, pour ne pas dire à dominante frisquette humide prononcée !
C'est vrai, quand je vais là-bas, je regarde dans le ciel pour savoir si je suis encore loin : les nuages m'indiquent la limite du département où, si j'en crois les panneaux touristiques, "la vie est ici" ! Et la Mère Denis de rajouter : "c'est ben vrai, ça !"


Bref, je me retrouve à "Vaux-la-Secousse" en ce premier week-end de juillet, je plante ma guitoune non loin de l'un des plus chouettes sanitaires psychédéliques que je connaisse, avant de retrouver les poteaux, dont pas mal qui étaient au Tourist Trophy, ça fait encore des souvenirs à échanger autour d'une bibine !


Il y a bien un concert de prévu (les "Red Spiders"), mais les musicos veulent voir le feu d'artifice avant... Grandiose ! Un mélange de Beyrouth, Grosny, Sarajevo et Bagdad ! Les fusées montent bien... Mais elles retombent avant d'exploser à ras du sol ! Ce sont les crapauds autour de la mare qui font la gueule, alors que les artificiers se planquent derrière les arbres ! Nous, à 500m, près de la buvette, on se fend la poire ! Hi ! Hi! Hi !

Bref, la soirée se prolonge, à moins que ce ne soit la nuit qui se raccourcit, selon un vieux proverbe véladucien de mon pote Godard (avec un "d" comme Dupond) : "qui se couche plein, dort bien !"

Cette année, le ciel est plutôt clément, mais je reprends le chemin sur le coup de midi, les routes sont plus dégagées et plus sûres : les flics sont à l'apéro et les conducteurs du dimanche au resto... Tant pis pour le concours du lancer de vilebrequin !
Le soleil devient de plus en plus "intégriste" (c'est à dire : "voilé", note du traducteur), j'attrape la pluie à 100 bornes de chez moi, mais après le déluge anglais de ces derniers jours, je ne juge pas nécessaire de mettre la combine de pluie, mon jean "historique" collector en a vu d'autres tout au long de ce mois et demi, c'était le seul que j'avais...
De retour au bercail, une conclusion s'impose : je ne sais vraiment pas comment les gens se débrouillent, mais moi je n'ai décidément pas assez de temps libre pour aller bosser !
Et pourtant, faut qu'j'y aille (ouille, dit le militaire américain !)...

Donc, je roule durant la nuit, et pendant le jour je travaille sur mes photos de voyage (environ 5000 !), petit à petit j'en agrémente mes messages, mais quand c'est que je dors, moi ?

0 commentaires:

Enregistrer un commentaire

Abonnement Publier les commentaires [Atom]

<< Accueil