20 août 2009

Page 93 : Retour sur la route de la soie...

Je n'ai pas pu m'en empêcher...
De Xi'an où je ne reste qu'une nuit, juste le temps d'aller voir le monument à la Route de la Soie érigé à la sortie ouest de la (vieille) ville toujours ceinte de ses hauts remparts, j'ai escaladé les contreforts de l'Himalaya en train, sans aller jusqu'au Tibet, pour lequel il faut un permis spécial, c'est un autre voyage qui pourrait déboucher sur le Népal et l'Inde des maharadjas, par exemple...
De Golmud, a 2829 m (enfin, un peu d'air frais !) j'ai néanmoins dû payer un permis "spécial étranger" (une journée perdue pour faire les photos, la copie du passeport et du visa et payer ce qui n'est qu'une taxe !) avant de pouvoir prendre place à bord du seul bus de la journée, où il me manque 15 bons centimètres pour caser mes guibolles...
On est donc parti à travers les hauts plateaux, franchissant 2 cols, l'un à 3335 m et le suivant à 3846 m avant de redescendre tout schuss, en une longue ligne droite, dans la plaine désertique où se trouve l'oasis de Dunhuang, encerclée par des cordons de dunes... L'impression d'immensité qui se dégage de ces paysages me fait oublier le manque d'espace du bus !
C'était une étape majeure de la route de la soie, où les moines bouddhistes ont excellé dans l'art de creuser des grottes et de les décorer de gigantesques statues du Bienheureux, accompagnées de peintures aux traits délicats et aux couleurs naturelles encore resplendissantes (le climat du désert de Gobi y est pour quelque chose...).
On pourrait entendre le vent faire chanter les dunes de sable, si les chinois n'avaient pas eu la mauvaise idée de transformer l'endroit en parc d'attraction, avec possibilité de faire du chameau, de la luge, du quad, de l'ulm...
Voilà, il ne me reste plus qu'à retourner sur Beijing puis Haerbin avant de sortir de Chine (impérativement avant le 12 aout), c'est encore un périple ferroviaire de près de 5000 kms, avant d'embarquer pour les 9500 kms qui séparent Vladivostok de Moscou...
Une paille ! En 2 mois, j'aurais ainsi parcouru quasiment un demi tour du monde ! Le train-train quotidien...
Toti, si tu ne sais toujours pas quoi faire de ta carte professionnelle de ch'minot, c'est le moment ou jamais de me la faxer !
Vivement le boulot que je me repose !!!

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