07 juillet 2008

Page 63 : L'écorce des corses

Bon, ben nous voilà à pied d'œuvre, Gus, Hervé et bibi poursuivons notre tour du Cap Corse, une belle séance de marteau-piqueur, mais de chouettes petits ports et le soir venu, on traite le mal de selle avec des euros à un ricard, servis en terrasse... Ho, patron, tu nous remettras 3 euros !!!

Après le village perché de Nonza, la route s'améliore enfin, même si je soupçonne que les ouvriers de la voirie qu'on a croisé après St Florent, forts occupés à scruter le caillou que l'un d'entre eux devrait mettre dans la brouette un de ces prochains jours..., ne devaient pas y être pour grand chose !

Bon, on se fait plaisir en traversant le désert des Agriates, tout en se disant qu'on y reviendra juste avant de reprendre le bateau à Bastia...
On se base à Calvi, superbe ville dont la citadelle veille sur le golfe surmonté des cimes (encore) enneigées du Mont Cinto, pour pouvoir faire une incursion en Balagne, aux villages perchés pittoresques, notamment Sant Antonino, il parait que dans ce minuscule patelin, se bousculent des dizaines de cars de tourisme en juillet-aout !

Dire que les corses se sont toujours méfiés de la mer et des invasions des sarrasins et autres barbaresques, l'alerte faisait le tour de l'ile en une heure grâce aux tours de guet, mais là, impossible de lutter contre le flot des touristes !

Au printemps, nous, on est peinard, il y a pleins de fleurs partout, l'herbe est verte, le maquis exhale sa palette de parfums...
Parfums que l'on retrouve dans la Coppa, la charcuterie des cochons sauvages, et le Brocciu, le fromage frais de chèvre accompagné de confiture de figues... Un régal ! Et toujours de la bière à la châtaigne !

Tiens, il semble bien que la chasse aux sangliers et aux panneaux municipaux soit ouverte toute l'année...

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