07 septembre 2008

Page 67 : Les choses se corsent...


J'ai dans l'idée qu'on se souviendra de 2008 comme une année de pluie... A Corte, ils n'avaient jamais vu de tels cumuls de flotte depuis 30 ans... et depuis 40 ans la semaine d'après !

Aussi, lorsque le dimanche s'éclaircit, on se précipite dés potron-minet (j'adore ce mot !) dans les magnifiques gorges de la Restonica... De partout jaillissent des cascades, les torrents bouillonnent, le sentier est souvent submergé mais la montagne est belle... Je m'arrête aux premières neiges, tandis que Gus et Hervé franchissent le verrou glaciaire qui emprisonne le lac Melo.



Ca mérite bien quelques Piétra de retour aux bergeries d'Osselle (point de départ du sentier et fin de la route) et l'assiette corse est succulente, le parfum de la viande du cochon sauvage nourri dans le maquis, quel régal !


On redescend à temps pour éviter le gros de la troupe des randonneurs et regarder le GP Moto à l'heure de la sieste, avant d'enchaîner sur une belle ballade moto dans la Scala Di Santa Regina, un défilé impressionnant qui débouche dans le Niolo...


Ici la vie s'écoule encore selon les rythmes ancestraux, les chèvres et les cochons sont prioritaires sur les routes, et on a bien fait d'en profiter un peu...

Parce que le lendemain, c'est le retour du déluge ! Il nous dégringole sur la tête exactement 4 minutes après qu'un ingénieur météo nous ait informé -sans rire- :"pas de souci aujourd'hui, les gars, le plafond est haut !"

Qu'est-ce qu'on a pris sur le coin de la g... ! Le casque presque transformé en bocal (il ne manquait que le poisson rouge !) sur une route à voie unique à flanc de montagne entre Corte et St Florent (j'entends encore Gus râler !), m'enfin on y croise une anglaise à vélo, qui, elle, doit planter la tente chaque soir...

Nous, nos tentes sont nickel, elles ne seront jamais dépliées durant ces vacances ! On est bien content de coucher au sec le soir dans une villa louée par le voisin d'un collègue de Gus, qu'il a rencontré en formation à Paname au début de l'année...


Enfin, quand je dis "coucher au sec", façon de parler, car chez le collègue, l'apéro, axé sur le muscat du voisin, fort gouleyant, s'est terminé fort tard et je verrais -pour une fois- mes 2 haut-marnais sombrer dans le coltard apès une ultime bouteille de vin à la myrte !


Il est temps de revenir sur le continent...

0 commentaires:

Enregistrer un commentaire

Abonnement Publier les commentaires [Atom]

<< Accueil